Dubréka : Le Groupe scolaire Hadja Habi Diakité célèbre sa journée culturelle
La commission culturelle du groupe scolaire Hadja Habi Diakité situé à Dubréka a organisé récemment une journée culturelle. Cette activité qui avait pour thème « le savoir » s’est déroulée dans l’enceinte dudit établissement.
C’est un rituel pour les écoles d’observer chaque année une journée culturelle durant laquelle elles tiennent plusieurs activités. Pour ce premier acte au compte de cette année, il y avait au menu le slam qui a opposé la 7ème à la terminale. Elle a ensuite été clôturé par un débat autour de l’assertion : « le téléphone et l’ordinateur vont supprimer le livre ».
Mohamed Soumah est professeur de philosophie et président de la commission culturelle. « Je suis stupéfait… que cette jeunesse guinéenne puisse s’épanouir dans le cadre de l’éducation et avoir des issues favorables pour connaître un peu dans le domaine scientifique. Cette cérémonie, c’est une façon pour moi de contribuer à l’éducation de la jeunesse mais aussi de faire contribuer d’autres personnes et participer à l’émancipation de cette couche », a-t-il exprimé.
Le Directeur Général a quant à lui exprimé toute sa satisfaction à la fin de cette journée. « La commission culturelle de notre école a prouvé qu’elle est dans le cadre de la culture, mais aussi dans l’éducation des enfants. Le débat qui s’est déroulé m’a réconforté moralement. Je me dis dans notre établissement, il y a des talents qu’il faut aider », a déclaré le directeur.
« L’école est un centre d’apprentissage et de formation donc un élève bien éduqué est une personnalité responsable qui sera capable demain pour sa patrie. Nous invitons les élèves à redoubler d’effort, à accorder de l’importance aux études en dehors de la culture », a-t-il fini par conseiller.
Dioubaté Mamadou Djan, élève en classe de 12ème année a de son côté donné son opinion sur l’assertion. « Pour créer le téléphone et l’ordinateur, il a fallu des recherches scientifiques. Ces outils ne peuvent en aucun cas remettre en question le livre. Ils ne peuvent pas être comparé au livre car ce sont des outils créés pour rendre la lecture plus facile. Comparer ces objets au livre, c’est quelque chose qui n’a pas sa raison d’être », a expliqué le jeune lycéen.
Bah Mamadou Djouma
