Covid-19 : « Quand j’ai appelé mes contacts pour les informer, ils m’ont tous dit de ne pas leurs identifier et de faire comme si… », déclare un patient

Ces deux jours, on a dépisté près de 1000 personnes alors qu’on a une capacité d’environ 250 résultats par jour », expliquait le week-end dernier Dr Sakoba Keita, directeur de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) en réponse au temps que prennent les résultats avant de parvenir aux personnes ayant effectué leur dépistage au COVID-19.
En effet, ces dernières semaines, certaines personnes contacts ou suspectes éprouvent la peine psychologique de passer au moins 5 jours avant de connaître leur statut au COVID-19. C’est le cas la semaine dernière de notre confrère Moussa Mikini Camara de la Radio Télévision Guinéenne (RTG).
Souffrant de maux de tête, avec une toux et un manque d’appétit, ce reporter de la RTG s’est soumis à un test volontaire le mardi 07 avril 2020 avant d’être annoncé positif dans la soirée du dimanche. Un fait qui pourrait contribuer à l’élargissement de la chaîne de contamination.
Joint au téléphone, notre confrère est revenu sur les raisons de son dépistage. « J’ai été en contact avec beaucoup de personnalités dont des membres du gouvernement. J’ai donc décidé de faire mon test de dépistage. Je suis allé d’abord le mardi au Centre Médical Communal (CMC) de Ratoma où j’ai trouvé beaucoup de confrères. Je suis allé voir les agents qui m’ont dit que la liste est bouclée pour ce jour et que le mieux c’est de me rendre à Donka qui est plus équipé. C’est ainsi que j’ai continué à Donka et le dimanche soir, j’ai vu un message de l’ANSS qui a révélé que je suis testé positif et demandé de me rendre immédiatement à Donka« .
Poursuivant, il explique qu’il a demandé à l’agence de l’envoyer une ambulance pour limiter les contacts, chose qui n’a pas été faite par l’agence pour dit-elle éviter la psychose dans le quartier. « J’ai pris un taxi clandestinement, je suis venue à Donka… J’ai attendu un certain temps pour qu’on puisse installer la salle qui devait m’accueillir…Depuis (lundi, ndlr) à 14h30, je suis dans ma chambre« , nous a-t-il fait savoir.
Notre confrère se dit soucieux pour ces raisons qu’ils évoquent : « Il y a une équipe de l’ANSS qui m’a demandé de donner tous mes contacts, mais je ne l’ai pas encore fait parce-que (quand j’ai appelé mes contacts pour les informer, ils m’ont tous dit de ne pas donner leurs identifier et de faire comme si je ne connais personne), donc c’est très compliqué, parce que si ces contacts là ne sont pas dépistés, ça risque encore d’alourdir la chaîne de contamination« .

« Je vis avec ma femme et ma seule fille. Mon inquiétude phare c’est surtout autour de ma femme qui est inquiète au point que si je me fiais à ses propos, je n’allais même pas venir à Donka. D’abord elle n’est pas instruite. Dans sa pensée c’est une affaire politique et que les médecins injectent la maladie aux gens, elle a passé toute la nuit à pleurer. J’ai même appelé sa mère pour qu’elle puisse essayer de la convaincre, mais cette dernière qui semble plus apeurée qu’elle l’a encouragé à ne pas se faire dépister. J’ai ensuite appelé ma belle-sœur, une collègue à la RTG qui a tenté toute la journée d’hier en vain de les sensibiliser en langue nationale, pour dire que la maladie est réelle et que le test de dépistage est nécessaire », explique le journaliste.
Pour finir, il a appelé les autorités à plus s’impliquer dans la communication. « Si je donne ces contacts là et que les agents descendent sur le terrain, ça risque de très mal dégénérer, et j’aurai ma part de responsabilité. C’est pourquoi j’ai passé une bonne partie de la nuit d’hier à les convaincre et je continue ce matin. Ils sont pas aussi nombreux dans le quartier puisque je rentre tardivement à la maison, mais je suggère à l’ANSS d’intensifier la communication, de rassurer la population. Si les populations ne sont pas rassurées ça va être très compliqué de freiner cette propagation » rappelle-t-il.
A noter que Moussa Mikini Camara est le premier journaliste de la presse publique à avoir été testé positif au COVID-19, ce qui augmente à 9 le nombre de journalistes atteints. Pendant ce temps, la Guinée franchit le cap des 400 cas confirmés pour près de 5000 cas contacts.
Hawa Bah
Je trouve sa façon de faire irresponsables et dangereuse pour l’entourage.
Il faut remettre les contacts de tous ses proches lorsqu’on a cette maladie.
La psychose est pour un temps, mais on parle d’une maladie dont le niveau de contagiosité est élevé alors qu’une prise en charge rapide permet d’atténuer les risques de contamination, mais facilite l’efficacité du traitement aussi. À mon avis il nous met tous en danger.
Je pense qu’on devrait rendre obligatoire la fourniture des tests car les contacts des malades qui ne connaissent pas leur statut vont d’abord contaminer d’autres personnes, risquent de d’être pris en charge avec du retard.
Morning
Body Revolution – Medico Postura™ Body Posture Corrector
Improve Your Posture INSTANTLY!
Get it while it’s still 60% OFF! FREE Worldwide Shipping!
Get yours here: medicopostura.online
Thanks and Best Regards,
Laurel
Covid-19 : « Quand j’ai appelé mes contacts pour les informer, ils m’ont tous dit de ne pas leurs identifier et de faire comme si… », déclare un patient – School224
Hello
EASE YOUR PAIN IN 10 MINUTES EFFORTLESSLY
Be Free from Neck Pain
Try NeckFlexer & Relieve Neck Pain Effortlessly In 10 Min!
Save 50% OFF + FREE Worldwide Shipping
Shop Now: neckflexer.online
To your success,
Susie
Covid-19 : « Quand j’ai appelé mes contacts pour les informer, ils m’ont tous dit de ne pas leurs identifier et de faire comme si… », déclare un patient – School224