PHILOSOPHIE ET RELIGION

PHILOSOPHIE ET RELIGION

Un vrai Philosophe n’est-il pas un athée par excellence pris dans toutes les situations, qui nie l’existence d’un être(Dieu) Supra-existentiel et qui contrôle tout sans oublier ni se tromper ?

Un fervent musulman n’est-il pas un être qui refuse de voir toute raison pour laquelle il appartient, conçoit et réalise d’une certaine manière ou d’une autre qu’elle (Raison) soit de ce monde ou presque nulle part mais qui existe indépendamment de la volonté de lui-même ?

Bon, il arrive souvent que l’idée de foi soit toujours confondue à celle de la croyance, parce qu’il existe tout une meute de questions qui s’articulent autour de cette problématique énigmatique. Et c’est ce qui crée finalement la toute première confusion chez les êtres humains pris dans une seule situation sous plusieurs angles dont ils (êtres humains) sont parfois obligés de se laisser-faire et laisser-aller par une erreur de conception de la bonne marche de leur pensée dogmatique où il peut contenir des impressions impersonnelles mais seulement retranchées dans le cours du monde.
Il n’est pas aussi aisé d’admettre ou de soutenir du fait qu’une personne dans ses démarches analytiques pour une meilleure description du monde qui l’entoure soit en crime parfait. Comme je ne pourrais déduire que cet acte est semblable à commettre le pire des délires qu’on ne pourrait jamais imaginer d’une quelconque manière venant d’une créature vivante sur un environnement qu’elle aurait vu éperdument sans savoir d’où se situe son origine.
Cependant beaucoup croiront qu’avoir la volonté de se mouvoir et se soustraire à ce monde du commun des mortels et représenter ensuite une autre image autour de nous-même qui justifie une autre possibilité de position et qui ressemblerait être vraie pourrait redevenir chez nous comme une pire incarnation de la folie des mortels.
Or il ne faut pas oublier que le monde avec son contenu peuvent être raisonnablement expliqués sans qu’on ne soit hors-commun.

Quand il s’agit de parler de PHILOSOPHE ET RELIGION soit deux (2) mondes en équidistance ou différents d’une part par les formes et par concepts et d’autre part ils (mondes) sont transcendantales de l’un de l’autre. Et mesurables quantitativement et qualitativement par leurs degrés de compréhension nécessaire.
D’ailleurs, la diversité et la divergence d’opinion se trouve au centre d’intérêt des travaux de réflexions en leurs sujets. Ceci dit, la première position ou perception d’un RELIGIEUX reste très loin ou juste un peu moins de celle d’un PHILOSOPHE qui voit le monde en boucle et en maillon faible qui secoue l’idée de transcendance des choses.

DÉBAT AUTOUR DU MONDE

Si l’on voudrait saisir directement la possibilité de comparer les deux mondes avec leurs essentiels, il nous arriverait de brimer les étapes franchies par chaque position de lutte. Le RELIGIEUX ET LE PHILOSOPHE chacun aura sa part de vérité à comprendre qu’il lui arrive à lui seul de comprendre le monde sans risque de se tromper. Ceci dit, donc :

Le RELIGIEUX, se croyant d’un fervent défenseur des principes légaux de la religion semble se renfermer dans les dogmes qui ne peuvent être raisonnablement expliqués ; c’est lui qui soutiendrait que le monde a un CRÉATEUR. Les CRÉATURES (Hommes, Animaux, Végétaux…) doivent à leur tour reconnaître cette force naturelle telle qu’elle se présente et l’accepter telle qu’elle s’annonce, telle qu’elle se conçoit et telle qu’elle se meut sans se poser ou se demander :

✓ L’humanité n’est-elle pas capable d’assurer sa survie éternelle sans qu’une modification n’intervienne et qui cautionne la mort ?

✓ Pourquoi l’idée de création n’est-elle pas applicable au créateur lui-même ?

✓ Qu’est-ce qui prouverait nécessairement qu’il soit le VRAI créateur lui-même intransigeant à la création ?…

Toutes ces questions pour le RELIGIEUX n’ont pas le mérite d’être posées, qu’il faut tout simplement croire tel qu’on nous a enseigné dans les livres célestes depuis des millénaires et des millénaires.
Paradoxalement, lui-même ne serait point capable d’assurer une bonne dose d’explication susceptible d’être saisie comme l’exactitude de la raison raisonnante qui donne honneur à la création transcendantale à Dieu qu’il prétend défendre sans passer à côté de la raison.

LE PHILOSOPHE, quant à lui transcendera la connaissance des choses par une théorie des multiples mutations. Il nous dira que si nous avons nécessairement la possibilité de voir le monde des êtres humains, c’est qu’il y a quatre (4) éléments qui pourrait expliquer son origine :
– L’eau
– La terre
– Le feu
– Et l’air
Donc la révolution des choses et des époques a transcendé sur le COSMOS qui a fini par se donner cette nouvelle formule auquelle nous y vivons. Il n’est pas prêt à accepter les choses telles qu’elles sont plutôt il s’efforce de s’assurer pourquoi sont-elles ainsi ? Comment arrive t-elles ? Qu’est-ce qui les transcende pour qu’elles soient ainsi ? … Une meute de questions s’en suivra sans cesse !
Il partira même jusqu’à déplacer le soleil et la lune de leurs courses juste pour se faire des concessions ultimes qui résument ses impressions sur le monde. Il n’est pas celui qui se fierait à la simplicité de ses convictions de l’aperçu des choses de ce monde. Il pousserait des cris jusqu’à Lotus du terme pour la recherche de la vérité fondée sur le raisonnement logique des faits, des choses et du monde qui l’entoure.
Et c’est dans ces démarches dubitatives qu’il devient à l’égard d’un grand nombre de personnes comme un fou-furieux qui vient de sortir de la caserne obscure du temps. Car dans ses analyses sur le monde il ne cesserait de se demander :
Qu’est-ce que la vie ? La mort ?
L’enfer existe-t-il ? Le paradis semble t-il être la bonne récompense de nos actes bienveillants ?
Le vrai amour existe-t-il parmi les Hommes ?
Existe-t-il un honnête homme ? Et comment le reconnaît-on ?
Il se poserait assez de questions qui n’auraient certainement pas de réponses exactes.

Paradoxalement, il oublie que tout a un début et une fin. Lui-même qui se meut à travers ses analyses provient d’un monde méconnu par son être. Lui qui se permet de s’étonner du monde est L’OBJET d’étonnement qui se fait échapper à son propre champs de connaissance divine. D’ailleurs il ignore son essence causale.

DIALECTIQUEMENT, nous admettrons que malgré ces analyses pernicieuses autour d’elles (PHILOSOPHE ET RELIGION) il existe une Philosophie de la religion comme certainement existe une religion de la philosophie. C’est que la religion recherche la vérité dogmatique tandis que la philosophie recherche la vérité logique.
Alors, la religion est dogmatique (convictionnelle) cependant la philosophie est se fonde sur la raison discursive (Raison).

Soumah Philo
Enseignant chercheur
Écrivain poète
Journaliste indépendant
224/621742621/661241548
Soumahphilo9@gmail.com

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