Journée mondiale de l’Éducation : La redynamisation au cœur des échanges

Journée mondiale de l’Éducation : La redynamisation au cœur des échanges

Lundi 25 Janvier, la journée mondiale de l’Éducation a été celébré à Conakry par l’Association Scolaire et Estudiantine de Guinée (A-SEG) en collaboration avec la plateforme de Recherche de Plaidoyer et de Renforcement des capacités des ONG (PRONG) à travers un panel avec des propositions pour relancer le secteur.

En présence de défenseurs du droit à l’Education et d’activistes, le thème « Relancer et redynamiser l’Éducation pour la génération Covid 19 » a été débattu. L’accent a été mis sur les tares de l’Éducation guinéenne.

« C’est l’engagement d’une jeunesse en faveur de l’implication de l’école guinéenne, de toute une génération pour la réforme du système éducatif guinéen. Donc c’est ce qui a prévalu à l’organisation de cette journée mondiale de l’Éducation, qui quand même il faut le signaler est à sa 3ème édition », a fait savoir Kabinet Keïta president de l’A-SEG.

Plus loin, il précise qu’il est question d’intensifier les collaborations sur le plan national et international en vue de placer l’éducation et l’apprentissage au centre des efforts de relance et de transformationnelle vers des sociétés plus sûres et plus durables.

Comment relancer et redynamiser l’éducation pour la génération covid-19 ? C’est la question qui a suscité des discussions pendant plus d’une heure avant des propositions de solutions de part et d’autre.

Selon Dansa Kourouma, président du CNOSCG, l’Etat doit financer l’école, créer les bonnes conditions de vie pour les enseignants. « La première responsabilité de l’Etat, c’est la capacité de l’internet en Guinée. La deuxième, il faut financer l’école, les enseignants… Le principe de décentralisation du budget de l’Éducation est une proposition qu’on doit faire », a-t-il proposé.

De son coté, Michel Pépé Balamou du SNE a suggéré que l’Etat investisse suffisament de moyens dans l’Éducation et dans l’amélioration des conditions de vie des enseignants.

Décentraliser l’éducation et l’accorder plus d’argent, accompagner les enseignants, les partenaires techniques et financiers du secteur éducatif, mettre en œuvre des recommandations des experts de l’UNESCO pour relancer l’éducation et dépenser bien pour l’école sont donc les propositions qui ont été faites.

« Pour reconquérir la dignité, il faut réinvestir dans l’école et il faut qu’on aie des patriotes qui soient capables de s’engager sur le plan politique à donner à l’école guinéenne ses lettres de noblesses, pour que la Guinée sorte de l’ornière », a exhorté Dansa Kourouma.

Le 4ème objectif du développement durable vise à assurer à tous une éducation équitable inclusive et de qualité. Alors que la Guinée célèbre pour la 2ème fois cette journée, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 24 janvier 2019 « Journée internationale de l’éducation », afin de célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement.

Bah Mamadou Baïlo

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