Lutte contre les VBG : Benie fondation poursuit sa campagne de sensibilisation à Conakry

Après le lycée-collège Sonfonia en début de semaine, l’ONG internationale, Benie fondation multiplie ses actions de sensibilisation sur les artères publiques. Ce samedi 18 décembre, ladite Fondation a tenu une campagne de sensibilisation au marché lambagnyi pour faire passer son message aux citoyennes concernées. Cette campagne qui s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activismes, vise à freiner les différentes formes de violences à l’égard des jeunes filles et femmes.
D’entrée de jeu, Georges Sabakaré Kantabadouno, coordinateur régionale de Benie fondation Conakry, est revenu sur les motivations de cette série sensibilisations. « C’est suite à la recrudescence des cas de viols à travers la Guinée. Nous avons constaté que les filles mineures, les femmes sont entrains d’être victimes de viol dans leur milieu professionnel, social, dans leur famille, même dans les Mosquées, etc. Voilà ce qui nous a motivé à nous engager dans ce combat, à défaut de normaliser le phénomène de viol dans notre pays. Nous ne sommes pas à notre première fois, nous sommes dans les écoles publiques et privées de la capitale. Et d’autres de nos confrères sont entrain de mener les même activités dans le même sens à travers le pays », a-t-il fait savoir.
Selon lui, le choix du carrefour de lambagnyi n’est pas fortuit. « Parce que nous avons compris que beaucoup de personnes quittent beaucoup d’endroit pour se rencontrer. Si nous venons passer notre message ici, ce message ira loin et aidera les gens à briser le silence. Parce que le grand problème qu’on a aujourd’hui avec le viol, c’est que les gens ont peur de dénoncer les cas de viols », a-t-il poursuivi.
Etienne Tanfodio Millimono, citoyen du quartier, après avoir remercié Benie fondation a lancé un message aux citoyens. « Mettons fin à ce fléau de viol. Ce n’est pas vraiment un bon comportement. Ça sali non seulement la communauté mais aussi le pays. Cherchons à nous comprendre au lieu de passer à la violence », a-t-il exhorté.
Bah Mamadou Baïlo