Kamsar : A la découverte du cercle littéraire Kiridi Bangoura (CLKB)

Kamsar : A la découverte du cercle littéraire Kiridi Bangoura (CLKB)

Le cercle littéraire Kiridi Bangoura (CLKB) est une institution scientifique et culturelle à but non lucratif. Fondé en 2006, ce cercle littéraire à l’image des autres de la République, évolue dans la bibliothèque communautaire de Kamsar. Il fonctionne grâce à un bureau exécutif composé uniquement d’élèves et un conseil d’administration formé par les professeurs encadreurs. Chaque vendredi, élèves, encadreurs et cadres de la ville se retrouvent dans cette bibliothèque pour débattre d’un thème d’éducation bien défini.

Ce vendredi 7 janvier, au passage de notre rédaction, c’est le roman « DRAMOUSS » de Camara Laye qui faisait objet de débat sous la houlette de l’invité du jour, Monsieur Tolno. La séance d’échanges qui avait débuté à 16h 00 a pris fin à 18h 00. Véritable centre de formation et d’apprentissage, l’institution est né sur initiative d’un ancien résident de la ville de Fria. « Tout est parti du cercle littéraire Aliou N’famtouré de Fria où évoluait un jeune du nom de Karifa Condé qui, pour des raisons de service était venu dans la ville industrielle de kamsar.

Dans cette ville, il évoluait avec ses amis dans le club de l’avenir pour la jeunesse (CAJ) et un jour en passant, il a vu « bibliothèque communautaire ». Il a donc directement pensé à créer ce cercle en lui donnant le nom de cercle littéraire Kiridi bBangoura (CLKB) le 26 janvier 2006 », a expliqué Mamadou Djoulde Barry (Bafana), actuel président du conseil d’administration.

Le choix du vendredi pour leur rencontre se justifie par le temps libre que les participants ont ce jour. « Nous avons choisi vendredi parce que non seulement le cercle de FRIA qui était notre source d’inspiration l’avait choisi mais aussi parce qu’en Guinée, les cours prennent fin à 12h au lieu de 14h ce jour. Et d’autre n’ont plus de préoccupation jusqu’au lundi matin. C’est ainsi que nous occupons ce temps libre par cette activité scientifique et culturelle pour combler ces 2h », a-t-il précisé.

Parlant des partenaires ou l’appui de l’État, notre interlocuteur affirme qu’ils évoluent sans aucune aide extérieure. « Nous ne sommes pas accompagnés. Nous avons besoin des partenaires scientifiques. L’État lui même doit encourager et accompagner ces structures pareilles. C’est une façon de qualifier notre éducation », a lancé le président du club.

Il faut noter que plusieurs collégiens et lycéens de Kamsar qui sont devenus aujourd’hui des cadres, sont passés par ce cercle qui est le 2ème en Guinée après celui de Fria et le seul dans la région de Boké jusqu’en 2018. « Au cercle ? Apprendre -comprendre -surprendre. Au cercle ? La vie est un combat d’idée et non un combat d’épée. Au cercle ? C’est le verbe pour changer le monde », voici le slogan du cercle.

Keïta Alseny, correspondant School224 à Kamsar

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