Opinion : Quel avenir pour une nation qui a un système éducatif médiocre ?

Une nation ne saurait prospérer sans un système éducatif performant et nous devons savoir que l’éducation est un secteur névralgique qui mérite des grands efforts afin de rehausser le niveau académique de nos apprenants.
En effet, l’Etat doit penser aux infrastructures dignes de nom à la fois aux enseignants du point de vue rémunération et formation pour qualifier notre système éducatif, car l’éducation est la base de l’innovation d’un peuple ou d’une nation.
Donc, il est nécessaire voire même indispensable de recruter au primaire des enseignants ayant le niveau susceptibles de bien former nos apprenants puisque les élèves n’ayant pas un niveau académique convaincant, d’aucuns même ne savent pas lire le syllabaire et d’autres écrivent de façon non lisible, ils ornent seulement le cahier et c’est très grave pour notre système éducatif.
Les élèves qui ne peuvent pas lire le syllabaire ou qui écrivent de façon non lisible, comment ceux-ci peuvent passer en classe supérieure ?
Cette responsabilité incombe aux maîtres de l’école primaire, puisque le sous bassement n’y est pas, il faut comprendre que l’enseignement, c’est comme quand nous voulons construire une maison, nous ne pouvons pas le faire en réalité sans le sous bassement, c’est pareil avec l’enseignement.
En outre, l’enseignement de la littérature au lycée n’est pas seulement suffisant pour donner une orthographe correcte aux élèves, car leurs niveaux laissent-à- désirer et de nombreux échecs aux différents examens en attestent la véracité de mon analyse.
Pour terminer, je lance un appel solennel à l’État d’instaurer l’enseignement de la grammaire et vocabulaire puis la création des clubs littéraires et bibliothèques dans les lycées, cela va certes rehausser le niveau de nos apprenants les années qui viennent si les solutions qui s’imposent sont prises, sinon, nous allons continuer de former des faiblards d’année en année.
Boké, Ismaël Koumbassa (L’enfant de kakandé) pour School224