Guinée : « Il faudrait que l’éducation soit le cheval de bataille de la transition », Kalil Aissata Keïta, Docteur en droit public

Guinée : « Il faudrait que l’éducation soit le cheval de bataille de la transition », Kalil Aissata Keïta, Docteur en droit public
La circonférence des jeunes acteurs du civisme en guinée (CJACG), a tenu une conférence, samedi 19 février à Conakry. Les débats ont porté sur les attentes du peuple face à un régime transitoire dans sa mission sociale, économique et politique.
Interrogé, Sékou Sanfina Diakité, responsable de la commission d’organisation, est revenu sur l’objectif de cette rencontre. « C’est de partager des informations concernant les attentes du peuple face à un régime transitoire. Car cette période d’exception, on ne peut pas s’attendre à beaucoup de choses. Dans le domaine éducatif, nous demandons au CNRD de veiller à l’organisation des examens en Guinée. Car tout part de là, lorsque les examens sont biens organisés, dans les universités nous auront des étudiants qui seront à la hauteur », a-t-il expliqué.
Parlant des attentes du peuple, le premier conférencier, Sékou Koundouno de la cellule Balai citoyen dira qu’un régime transitoire, « n’est pas là pour un développement. Construire des routes, des ponts. Son rôle, c’est de créer les bases, tout en pensant à la population dans tous les domaines. Faire en sorte de freiner la corruption, de veiller à l’organisation des élections libres et transparentes », a-t-il fait savoir.
 
Dans son intervention, Kalil Aissata Keïta, docteur en Droit public, enseignant, appelle les nouvelles autorités à s’investir dans le secteur éducatif. « Les apprenants guinéens, ce qu’ils peuvent attendre de cette transition, c’est d’améliorer les conditions d’éducation, d’enseignement qui leur sont concernés. Il faut vraiment que les autorités de la transition puissent s’intéresser au système éducatif, en mettant les moyens qu’il faut. Tout ce qu’on dit aujourd’hui, qu’on parle de civisme, de transition et autres, est lié à l’éducation. Donc encore une fois, il faudrait que l’éducation soit le cheval de bataille de la transition », a exhorté le second conférencier.
Par ailleurs, les conférenciers ont déploré le manque de responsabilité de la jeunesse guinéenne qui ne se préoccupe plus aux  débats d’intérêt général de la nation. 
« Elle doit redoubbler d’effort, adopter un comportement responsable, d’exemplarité. En montrant à la communauté nationale et internationle qu’elle est capable de prendre en main ses propres responsabilités.
Elle doit continuer à prendre ces genres d’initiatives, et d’organiser ces genres de rencontre. Parce que la Guinée nous appartient tous », a poursuivi le docteur en droit public tout en indiquant le rôle de la jeunesse dans cette période de transition.
 
Aux sortirs de cette conférence, les participants se disent éclairés sur la qualité des échanges.
« Je remercie les organisateurs de cette conférence, qui étant une structure jeune, qui se bat. J’ai appris beaucoup de chose, notamment la notion de transition. J’invite mes amis, étudiantes et élèves à participer, à adhérer à ces genres d’organisations », s’est réjouie Mariame Camara.
 
Bah Mamadou Baïlo
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