UAB : La Fondatrice salue la visite de la ministre de l’Enseignement Supérieur…

La ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a effectué une visite, jeudi 31 mars dernier, à l’Université Aguibou BARRY (UAB). Cette mission dénommée ‘’Campus Tour’’ a été saluée par la Fondatrice de ladite Université.
L’Université Aguibou BARRY du Groupe ISIM-UAB-CFPS, située au quartier Kipé-Démoudoula, dans la commune de Ratoma, a été créée en 2006. Avec un bâtiment R+6 construit spécialement pour la cause, elle enregistre aujourd’hui plus de 400 Étudiants. Dans ce temple du savoir, on trouve des salles de classes aérés répondant aux normes, des salles d’informatique, de laboratoire, de salles de perfectionnement…
A ce jour, l’UAB compte en son sein 4 départements (droit, économie, génie et santé). Dans sa dynamique visant à toucher du doigt les réalités auxquelles sont confrontés les étudiants et enseignants, Madame la ministre s’est rendue à l’Université Aguibou BARRY. Lors de cette tournée, Dre Diaka SIDIBE a échangé avec les étudiants et enseignants de cette institution.
« D’abord, c’est une première de donner l’occasion à l’ensemble des universités guinéennes de participer au conseil ministériel de son département appelé ‘’conseil élargi’’. Je tiens a féliciter Dre Diaka Sidibe, ministre de l’Enseignement Supérieur pour ce nouveau dynamisme enclenché. Dans ce conseil, il y a eu des concertations. On a d’abord écouté Mme la ministre qui a déroulé sa feuille de route qui est saluée par tous. Et puis on a posé des doléances dans les échanges. Donc aujourd’hui, nous avons décidé ensemble qu’on parle d’enseignement supérieur guinéen. Le partenariat public privé est un booster de développement, les universités publiques et les Universités privées sont complémentaires. Dans cette dynamique d’union de synergie Dre Diaka Sidibé a décidé de rendre visite aux universités pour s‘enquérir de leurs réalités. C’est ce que l’on a appelé le ‘’Campus tour’’. Et donc, elle a fait déjà une première démarche pour une dizaine d’universités. Ça va s’étendre sur toute l’étendue territoire national. Elle a commencé par la zone de Conakry. Progressivement, elle fera toutes les autres zones. Donc elle est venue pour s’enquérir des réalités des universités guinéennes pour faire en sorte que la problématique des universités publiques ou privées soit posée sur la même balance. S’il y a des accompagnements, qu’ils puissent être mis en place pour l’ensemble du système de l’enseignement supérieur », indique la fondatrice de l’UAB.
Sur la même lancée, Mme BARRY Néné Houdia BALDE ajoute : « on n’a pas eu le temps d’échanger sur les difficultés. Mme la ministre est venue pour faire une visite des lieux pour poser quelques questions aux étudiants. Mais les difficultés pour les institutions d’enseignement supérieur sont presque les mêmes. Nous avons un seul vivier, c’est celui des bacheliers. Aujourd’hui les bacheliers sont systématiquement orientés dans les institutions d’enseignement supérieur public, les institutions d’enseignement supérieur privé sont exclues depuis plus de six ans. Heureusement Aujourd’hui Dre Diaka Sidibé a compris l’importance du partenariat public-privé. Nous sommes à l’heure de la mondialisation. Au 21ème siècle, ce sont des exigences du monde. Le partenariat public-privé est une exigence. L’Etat seul ne peut pas développer, il a besoin du soutien et de l’accompagnement du secteur privé. Ce partenariat est essentiel pour un développement socio-économique efficient.
Par ailleurs, Mme BARRY laisse entendre que dans les autres pays, il y a une subvention étatique qui est allouée à l’ensemble des Institutions d’Enseignement public et privé.
« L’enseignement privé fait partie de l’éducation nationale. Nous accompagnons l’Etat», souligne la Fondatrice de l’UAB.
Sow Telico