Ouverture des classes: Faible affluence des élèves par endroit dans la commune de Matoto

Conformément à la note circulaire du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, en mi-septembre dernier, l’école guinéenne a ouvert ses portes, ce mardi 4 octobre au compte l’année scolaire 2022-2023. Dans les concessions scolaires de la commune de Matoto, ce sont des professeurs programmés qui ont répondu présent. Les élèves, quand à eux ont brillé de leur absence par endroits.
Au groupe scolaire Alpha Ibrahima Camara ( CICAG ), Bangoura Aboubacar, directeur général, décrit cette première journée dans son établissement. « La rentrée n’est pas tellement effective, puisque les parents ne sont pas en mesure de payer les tranches recommandées par les écoles.
Donc les enfants ne sont pas trop nombreux dans les salles. Le peu qui est là, on les entretient avec les professeurs. Nous avons une trentaine d’élèves dans les salles et toutes les classes sont occupées par des enseignants », a-t-il fait savoir.
Contrairement à cette école, au groupe scolaire Espoir, les statistiques sont satisfaisantes au collège. « Les enfants sont venus massivement. Si je prends la 10ème année, il y a trente et quelques élèves là-bas. En 9ème plus de vingt sept, la 8ème vingt trois élèves.
Là ! Où! Il n’y a pas assez d’engouement, c’est au lycée mais les autres classes même au primaire déjà, ils ont répondus. Les enseignants aussi ont respecté leurs emplois de temps. Nous à l’Espoir : ici, il n’y a pas d’inscription ni de réinscription. C’est de payer la scolarité par tranche », a déclaré Koumbassa Souleymane, directeur des études dudit établissement.
Dans ces écoles sillonnées, les premiers cours ont déjà démarré avec les professeurs. Aboubacar Diawara dispense les cours de français au groupe scolaire Haby Camara.
« Aujourd’hui, j’ai réussi à dispenser mon premier cours. J’ai donné le programme je suis entrain aussi de commenter ce programme », a-t-il laissé entendre.
Makoné Sangaré et Mamy Facinou Cérano, toutes élève en 10ème année se sont tout d’abord réjoui de la reprise avant de demander à leurs amis de venir suivre les cours car, « le premier jour des cours est très important. On ne sait jamais ce qui peut arriver pendant les examens ».
« Je dirai aux parents d’essayer de faire un effort pour que les enfants viennent suivre les cours. Quant aux élèves de ne pas rester à la maison même si on n’a pas la tenue, on peut porter des vêtements civil pour venir à l’école pour une semaine », a lancé Bangoura Aboubacar.
Bah Mamadou Baïlo